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La Situation sociale

contribution française au Livre orange européen

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Le mot "social" est employé couramment dans tous les domaines qui touchent la vie d'un ensemble humain. Les humanistes considèrent que tout être humain est social. La nécessité de communiquer et d'établir des relations fait parti de son équilibre. Dans le cas contraire, son isolement agit sur son comportement, sa compréhension des autres et de lui même, sa santé physique et mentale. La plupart des réactions violentes sont liées à cet isolement. Ce dernier est provoqué par le système actuel.

Ainsi, l'individualisme et le cloisonnement sont des méthodes utilisées par une minorité pour préserver la souveraineté et le contrôle, la puissance et le pouvoir.

Il n'existe pas beaucoup d'alternative à cette situation. Mais, il est possible de mettre en œuvre un projet pour garantir à chacun une qualité de vie.

1– Constats

La population française est estimée à 58,7 millions d'habitants dont 6 millions d'exclus. 76,4  % de la population totale est concentrée en zone urbaine.

La politique sociale de la France s'est orientée vers la mise en place d'un cloisonnement des groupes humains à tous les niveaux :

Pour les catégories socioprofessionnelles, il existe non seulement les catégories dites classiques (employés, ouvriers….) mais aussi le statut de chômeur, de RMIste, d'emploi jeune, les contrats aidés…
Pour l'habitat : les PLI, PLAI, PLATS, les CHRS….
Pour les familles : mariés, concubins, vie maritale, célibataires, maison de retraite, PACS…
Pour les statuts : carte nationale d'identité, carte de résidant, SDF (sans domicile fixe), sans-papiers…
Pour les territoires : ZEP (zone d'éducation prioritaire), ZUS (zone urbaine sensible), ZRU (zone de redynamisation urbaine), ZUP (zone urbaine prioritaire), les zones franches…, les contrats de Ville, et bientôt les contrats d'agglomération… Les contrat locaux de sécurité…

Ces quelques exemples expliquent l'intention de la part des différents gouvernements et pouvoirs politico-économique de concentrer les populations dans des cadres où elles peuvent être maîtrisées et contrôlées selon le bon vouloir des puissants. Tous ces dispositifs favorisent la mise en œuvre d'une politique répressive et une déstructuration sociale.

La conséquence est lourde pour les habitants :
La violence familiale est en constante hausse (16 000 cas repérés en 1994 dont 4 000 abus sexuels).
1 000 enfants meurent par an de sévices sexuelles et 54 000 sont en situation de danger.
1 couple sur 3 divorce (660 000 familles recomposées en 1995).
La criminalité est en baisse en 1994, mais par contre les actes délictueux et la délinquance augmentent (vols avec violence + 3,7 % ; coups et blessures volontaires + 9  %). 15,9  % des délinquants sont mineurs (10 à 16 ans).
Les suicides en 1998 : environ 12 000 + 160 000 tentatives (deuxième cause de décès chez les 15-25 ans et un fort pourcentage après 75 ans). La France se situe au 3ème rang pour les hommes et au 5ème pour les femmes. On observe une augmentation de ce nombre de 5  % en 9 ans.
La discrimination est présente chez les jeunes (24,9  % sont au chômage), chez les femmes (exemple du travail), les personnes âgées, les différentes formes de sexualité, les étrangers (22  % sont au chômage contre 11  % de Français en 1995).

Ainsi, "l'individualisme se manifeste aussi par une volonté de ne rien faire qui puisse accroître les risques pesant déjà sur l'emploi ou sur les droits acquis…" . Par protection, les personnes sont retranchées sur elles-mêmes. Le lien social est affaibli, laissant place à la compétition, à la survie. La notion de compagnon qui existait encore dans le domaine des universités, du travail, de voisinage, a peu à peu disparu pour être remplacée par une notion d'accompagnant. L'entraide et la communication sont devenues méfiance, dualité.

2– Propositions

Une réorganisation de la vie sociale en France est indispensable :

Toute organisation sera pensée et mise en œuvre à partir des besoins locaux, sur un principe éthique de non-violence, d'entraide, de non-discrimination et de communication. Les modes d'organisation sociale auront des points communs par des lignes d'orientation commune autour de la démocratie réelle, du fonctionnement de l'économie, des principes d'éducation, de santé et de qualité de vie (cf les autres chapitres).

Chaque quartier aura donc la possibilité d'organiser sa vie sociale selon sa créativité, sa composition, ses nécessités.

La mise en commun interviendra au niveau des régions. Les meilleures expériences seront rapportées pour que les participants puissent échanger des idées et des projets, allant ainsi au niveau national et international, dont l'évaluation semestrielle permettra de centrer le projet commun et définir des priorités d'ensemble.

La proposition est d'abolir tout ce qui marque le cloisonnement :
Abolition des HLM
Abolition des zones territoriales
Abolition des catégories socioprofessionnelles…

Ces cloisonnements sont remplacés par des mesures d'ouverture :
Chacun a le droit de vivre là où il veut.
Personne n'a besoin de papiers d'identité pour exister.
Les formes de sexualité, les modes de vie sont libres (à partir du moment où ils respectent les autres).
Les ressources sont réparties de façon égale.
L'éducation, la santé, la connaissance, la culture… sont accessibles à tous.

3– Conclusion

Toute l'organisation sociale en France est à reprendre. Dans le dispositif actuel, il est impossible de penser à l'émergence d'une vie sociale stable et humaine. Elle n'a aucun espace d'expression, de relation, de communication. Elle n'a pas non plus de possibilité d'évolution et de construction. L'ensemble des mesures sociales existantes participent à rendre l'être humain esclave de son passé et d'une minorité.

Les propositions des humanistes consistent à placer l'être humain comme valeur centrale. Il est donc nécessaire de revoir toute l'organisation de la vie sociale sur la base des valeurs et des moyens nécessaires à ses conditions de vie.

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